« On en est
arrivé à faire du travail une sorte d’impératif éthique et social insolent,
applicable à tous, devant lequel on a envie de répondre par ce proverbe
espagnol : El hombre que trabaja perde un tiempo precioso (l’homme qui
travaille perd un temps précieux). En une autre occasion, nous avions déjà
relevé l’opposition suivante entre le monde traditionnel et le monde moderne :
dans le premier, même le « travail » put prendre la forme d’une « action »,
d’une « œuvre », d’un art ; dans le second, même l’action et l’art prennent
parfois la forme du « travail », c’est-à-dire d’une activité obligatoire,
opaque et intéressée, d’une activité qu’on ne poursuit pas en fonction d’une
vocation, mais du besoin et, surtout, en vue du profit, du lucre. »
~ Julius
Evola, L'Arc et la Massue
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